• Le bouc émissaire !

    Qu'en dit Wikipedia ?

    La désignation d'un bouc émissaire est un comportement observé dans plusieurs sociétés : un groupe choisit une personne qui est ensuite ostracisée (isolée) ou doit endosser à titre individuel une responsabilité collective...

    Personne ne peut nier que le sentiment général d'insécurité de la population augmente de jour en jour.

    Des faits divers, de plus en plus violents se produisent quasi quotidiennement (hold-up, car jacking, home jacking, tiger kidnapping, viols, rackets, violences dans les écoles, dans les transports publics, incendies criminels, alertes à la bombe, trafics en tous genres, drogue, êtres humains, armes etc…)

    Pour les Ministres  de la Justice et de l'Intérieur, c'est tout simple, la violence est liée aux armes. C.Q.F.D ! 

    La raison étant trouvée reste la solution à mettre en place.

    Pour nos Ministres, on peut facilement améliorer la sécurité du pays en procédant au désarmement progressif des détenteurs d'armes légaux alors que ces citoyens ne sont pour rien responsables de ces violences !

    Ces ministres désignent même les armes anciennement dites "de panoplie" comme un danger potentiel, ceci sans étayer ces affirmations par des chiffres ou des statistiques sérieuses, La ministre Turtelboom reconnaît publiquement en Commission qu'il n'existe AUCUNE statistique à ce sujet.

    Il est évident que de tels chiffres ne seront JAMAIS montrés car ils prouveraient que la détention légale d'armes ne constitue pas une menace pour la paix publique.

    Une telle mauvaise foi est pour le moins de la malhonnêteté intellectuelle ou à tout le moins de l'incompétence !

    Il existe cependant des statistiques provenant de sources fiables qui démontrent incontestablement que la détention d'arme n'est pas synonyme d'insécurité mais exactement le contraire.

    Sur le site http://www.justfacts.com/guncontrol.asp#crime/  (site en anglais) on peut trouver  entre autres cette étude d'une situation particulière à Washington DC.

    En septembre 1976, le Conseil Municipal de Washington DC a adopté une loi interdisant de manière générale aux habitants de posséder une arme de poing et d'exiger que toutes les armes à feu dans les maisons privées soient stockées déchargées et rendues inutilisables par le démontage d'une pièce ou l'installation d'un dispositif de verrouillage. En Juin  2008, la Cour suprême américaine a invalidé cette loi qui fut jugée inconstitutionnelle.

    Que peut-on constater:

    Durant les années au cours desquelles l'interdiction des armes de poing a été en vigueur à Washington DC le taux d'homicides a été en moyenne 73% plus élevé qu'il ne l'était au moment de l'application de la loi, tandis que le taux d'homicides des États-Unis diminuait en moyenne de 11%

      

    Le détenteur d'arme,  nouveau bouc émissaire !

     

    Ces chiffres démontrent que des armes détenues légalement ne présentent aucun danger pour la sécurité publique et illustrent à merveille la citation:

     Quand les armes sont hors la loi, seuls les hors la loi ont des armes ..."


     

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  • Commission Justice du 18/04/2012

     

    A la question du député Koenraad Degroote (NVA) à propos des armes "HFD" (anciennement dites de panoplie)  "Depuis 2006, lesquelles de ces armes ont été utilisées pour commettre des faits criminels ?"  La Ministre Turtelboom répond "Nous ne disposons pas de statistiques concernant les infractions commises avec cette catégorie d’armes  ! ! ! ! !  

    Et pourtant pour elle, la suppression de la liste reste "LA SOLUTION" ...

    je vous laisse le soin de juger du sérieux et de la compétence de la Ministre !

    Pour lire le document complet suivez ce lien  =>  Compte rendu analytique des débats de la Commission Justice  

    Les débats concernant les armes se trouvent de la page 22 à la page 25


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  • APPEL DE FONDS

     

                                       Avril 2012

     

    APPEL DE FONDS


     

    Chers Amis, Amateurs d’Armes,

     

    La DAAA a décidé de créer un fonds pour financer les démarches juridiques contre certains services publics qui ignorent la loi sur les armes et qui appliquent cette loi sur les armes arbitrairement suivant leurs propres opinions.

     

    Afin de pouvoir exécuter et assurer le suivi de ces démarches il faut de l’argent. Une estimation provisoire pour le financement des affaires qui doivent déjà être prises en main fait déjà apparaître un montant de 15.000€.

     

    L’aide financière peut être versée sur le compte suivant :

    BNP Par Fortis - IBAN : BE79 0014 0635 7833  

    BIC : GEBABEB

     

    La loi sur les armes avait été modifiée en 2006 pour le motif, entre autres, qu’avec une seule administration, le gouvernement provincial local, sous la surveillance du ministère de la Justice, ayant le pouvoir de décision, différents problèmes seraient résolus :

    -         l’inégalité de traitement par les commissariats de police locaux, lors de l’évaluation des demandes d’autorisations de détention, serait éliminée.

    -         Tout allait devenir « plus juste et plus uniforme ».

    -         Les gouvernements provinciaux n’auraient pas de pouvoir « discrétionnaire » dans ce dossier, ce qui veut dire qu’ils doivent suivre strictement les instructions du ministère de la justice et que le ministère doit surveiller l’application de la loi.

    -         L’imposition d’opinions personnelles et arbitraires de fonctionnaires ne seraient plus possible dans le traitement des demandes.

     

    Cependant, actuellement nous constatons que de plus en plus de gouvernements provinciaux appliquent leur propre politique d’évaluation et d’attribution. Certains gouvernements provinciaux refusent, sur base de leur préférences personnelles, sans aucun fondement légal, de délivrer des autorisations de détention pour des armes qui seraient, pour eux, « trop petites », « trop agressives », ou « non appropriées », etc…pour le tir sportif et récréatif. Les raisons deviennent de plus en plus larges. Ces raisons ne sont motivées par aucune argumentation sérieuse, ni légale, ni dans les faits, et sont totalement arbitraires.

     

    Ceci est donc tout à fait en contradiction avec la loi sur les armes et donc tout à fait illégal !

     

    Le ministère de la justice rectifie certaines décisions injustes des gouvernements provinciaux et délivre quand-même les autorisations demandées, après introduction du recours légal prévu.

     

    A présent, le ministère semble avoir suivi la vision personnelle de certains gouvernements provinciaux pour certaines armes et refuse même, lors du recours, de délivrer des autorisations pour des armes qu’ils trouve « dangereux » ou « pas conçues » pour le tir sportif ou récréatif, alors que ces armes ne sont que des variantes d’autres armes existantes pour lesquelles des autorisation sont délivrées effectivement.

     

    Le ministère suit donc, lui-même, actuellement une politique restrictive et arbitraire, au lieu de rappeler les gouvernements provinciaux à l’ordre et incite même les provinces à refuser des autorisations pour les mêmes raisons ! ! !

     

    Contre ces refus, plusieurs demandes en annulation courent déjà devant le Conseil d’Etat et y attendent le prononcé d’un arrêté, après un rapport favorable de l’Auditeur, qui constate également que les autorités délivrantes, dont le ministère de la Justice, prennent des décisions arbitraires.

     

    D’autre part, certains gouvernements provinciaux inventent toutes sortes d’histoires qui font que, suivant leurs propres déclarations, ils ne peuvent pas délivrer des autorisations, ce qui fait que, les personnes, qui n’ont pas introduit de recours contre le manque de décision, attendent déjà, dans certains cas, depuis plusieurs années après leurs autorisations.

     

    IL FAUT QUE CELA ARRETE !

     

    Les détenteurs d’armes ne demandent pas de privilèges mais demandent simplement que la loi sur les armes soit appliquée correctement, que leur patrimoine soit protégé de cette manière et qu’enfin une sécurité juridique soit mise en place pour les détenteurs légaux d’armes.

     

    Certains services publics trouvent apparemment plus important d’embêter continuellement les détenteurs légaux d’armes alors que dans leurs provinces il y a plus qu’assez de travail pour arrêter la criminalité, toujours en progression, et de la diminuer. Les services de police sont engagés plus que nécessaire pour embêter les détenteurs légaux d’armes au lieu de protéger les citoyens contre les criminels, souvent multirécidivistes.

    De l’argent et de l’énergie sont gaspillés pour pourchasser des honorables gens alors que la criminalité sévit royalement.

     

    Pour ces raisons, la DAAA a décidé de vérifier dans quelle mesure elle peut freiner ces situations intolérables et illégales et qu’elle engage un spécialiste juridique pour examiner ces situations abusives et de les poursuivre si elles semblent être en flagrante contradiction avec la loi.

     

    Nous vous remercions d’avance pour votre soutien financier, qui servira finalement à la défense de VOS droits.


    DANIEL BEETS

    PRESIDENT

    GSM : 0498/54.54.55

    E-MAIL : daniel_beets@telenet.be

    CHEMIN D’OUDERGHEM 41

    1970 WEZEMEBEEK-OPPEM

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  • Question orale q10770 d'André Frédéric à la Ministre Turtelboom

     Les armes en vente libre et la concertation avec le Conseil consultatif des armes


     

     

    Question orale d'André Frédéric (PS) à la Ministre Turtelboom


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